DS Troisième. Séquence 4 : Les récits de vie.

 

I Questions de cours et de vocabulaire. / 4

A. Identifiez les temps verbaux de ces verbes : « dit »l.5, « juraient » l. 8, « j'ai entendu » l.19, « il lui arriva » l.40 . /1 présent, imparfait, passé composé, passé simple.
B. Mettez les verbes du A, respectivement, au futur simple, au plus-que-parfait, au passé antérieur, et au futur antérieur. /1 « le dira », « ils avaient juré », « j'eus entendu », « il lui sera arrivé »
C. Qui est l'auteur ? Qui est le narrateur ? Qui est le personnage principal du texte ? /1,5 L'auteur est Jules Vallès. Le narrateur est Jacques Vingtras et c'est aussi le personnage principal.
D. Ce texte est-il une autobiographie ? Si oui, dites pourquoi. /0,5 Ce texte est une autobiographie car il y a identité du narrateur, de l'auteur, et du personnage même si c'est sous un pseudonyme.  

II Autobiographie romancée. /4

A. Quels éléments de la biographie de l'auteur se retrouvent dans le texte ? Justifiez votre réponse./ 2
Voici les éléments de la biographie de l'auteur qui se retrouvent dans le texte : « l'enfance très difficile »,« le travail manuel, le mépris de ses parents pour le peuple » de J. Vallès deviennent dans le texte : « Ils ne battaient pas leurs enfants […] ce n'était pas comme chez nous. » ; « ils me donnaient l'envie d'être ouvrier » ; « j'ai entendu ma mère dire qu'il ne fallait pas donner aux pauvres. »
B. À votre avis, pourquoi l'auteur a-t-il choisi de ne pas écrire une pure autobiographie, mais de modifier certains aspects de son identité ou de sa vie ? /1 Il a fait ce choix sans doute pour romancer davantage son écrit, pour pouvoir prendre davantage de liberté par rapport à une pure autobiographie.
C. Quel temps utilise le narrateur dans les premières lignes pour nous donner l'impression que c'est l'enfant qui raconte ? Citez le texte en appui de votre réponse. /0,5 Le temps utilisé dans les premières lignes est le présent de l'indicatif : « forment », « c'est », « ne peut ».
D. Ce temps fait-il référence au moment de l'énoncé (des événements) ou de l'énonciation (de l'écriture) ? / 0,5 Ce temps fait alors référence au moment de l'énoncé.      

III Naïveté de l'enfant et ironie de l'adulte. /12

A. Relevez, jusqu'à la ligne 18, les expressions qui valorisent les familles Fabre et Vincent. /3 (0,5 par expression) Les expressions qui valorisent les familles Fabre et Vincent sont : « joyeuse », «  veut faire la méchante et qui ne peut pas » ; « avec un doux sourire de vieux » ; « Braves gens » ; « Bons comme le bon pain, honnêtes comme l'or », « le cœur dessus », « parlaient avec des velours et des cuirs » ; « ils ne battaient pas leurs enfants ».
B. Sous quels arguments, que vous citerez, Mme Vingtras dissimule-t-elle son absence de générosité ? /2
Mme Vingtras dissimule son absence de générosité sous les arguments suivants : « l'argent qu'ils recevaient, ils l'allaient boire, que mieux valait jeter un sou dans la rivière, qu'au moins il ne roulait pas au cabaret. »
C. Pourquoi, selon l'enfant, Mme Vincent approuve-t-elle que son fils fasse l'aumône tandis que sa propre mère le lui interdit ? Justifiez votre réponse. /1 Selon l'enfant, Mme Vincent approuve que son fils fasse l'aumône tandis que sa propre mère le lui interdit parce que cela montre qu'il a bon cœur. "il a bon coeur" ligne 27
D. À la fin du texte, quelles preuves trouve l'enfant pour expliquer que sa mère le frappait « par sacrifice » ? /3 L'enfant trouve les preuves suivantes : elle le frappaient pour étouffer sa faiblesse : son amour. C'était une marque de courage.
E. Relevez, dans les deux derniers paragraphes, deux (minimum) expressions ironiques du narrateur. /1 Les deux expressions ironiques que l'on peut relever sont : « Elle me battait pour mon bien, voyez-vous ». « son enfant adoré », « vous croyez que cela ne lui coûtait pas ! ». On rappelle ici que l'ironie consiste souvent à énoncer le contraire de ce que l'on pense. Souvent, sans aller jusqu'au contraire, l'ironie est une marque de distance ou de décalage comique ou critique entre l'énoncé et la pensée.
F. Donnez deux (minimum) exemples qui démontrent l'inverse de ce qu'ils sont censés prouver. Comment appelle-t-on cette figure de style ? /1 Les exemples d'antiphrase sont : « son enfant adoré », « ma mère avait plus de courage », « elle se sacrifiait, elle étouffait ses faiblesses ».
G. Relevez une proposition où le narrateur s'adresse au lecteur. Est-ce l'enfant ou l'adulte qui parle ?  /1 Voici une proposition où le narrateur s'adresse au lecteur : «  vous croyez que cela ne lui coûtait pas ! ». Il s'agit du narrateur adulte.    
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